jeudi 9 avril 2009

Sous Marin Nucléaire





Le SNLE (abréviation de « sous-marin nucléaire lanceur d'engins »), aussi connu comme SSBN (Sub-Surface Ballistic Nuclear) selon le code OTAN, est un sous-marin à propulsion nucléaire de très grande taille, équipé de missiles balistiques stratégiques à charge nucléaire en silos verticaux et lancés en plongée. Il est également équipé en torpilles et en missiles aérodynamiques à changement de milieu, des armes anti-navires pour son auto-défense. Sa mission est la dissuasion nucléaire ; il assure, à ce titre, la garantie d'une frappe nucléaire de riposte, en raison de la difficulté de le localiser lors de ses patrouilles en plongée, grâce notamment à ses qualités de discrétion acoustique.

Les pays qui disposent en ce début de XXIe siècle de ce type de sous-marin sont les « six puissances nucléaires » : la Russie, la Chine, la France, les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Inde.

Les États-Unis et la Russie possèdent plus des 4/5e de la flotte de SNLE mondiale.

Char Leclerc





Le char Leclerc est un char d'assaut français, qui fut fabriqué par Nexter (anciennement Giat Industries) à Roanne dans la Loire jusqu'en juillet 2008 pour les dernières livraisons de chars de dépannage aux Emirats Arabes Unis. Il tient son nom du maréchal Leclerc.

Malgré des débuts difficiles et une mise au point très longue, il est aujourd'hui considéré comme l’un des chars de combat les plus modernes au monde[1], devenant actuellement l'unique char lourd de l'Arme blindée cavalerie, permettant à la France et à ses clients d'assurer la relève de l’AMX-30 vieillissant. Le prix unitaire d'un char Leclerc est évalué à 8,6 millions de dollars en juillet 2008



Caracteristiques technique

Le Leclerc reste assez classique dans son agencement général, il présente cependant des innovations technologiques lui permettant de rester comparativement plus petit et plus maniable par rapport à ses principaux compétiteurs.

Tout d'abord, il met en œuvre une suspension hydropneumatique de moindre masse et volume par rapport aux barres de torsion classiques et évite d’avoir recours à un stabilisateur très perfectionné pour l’armement. Dans le même but, les galets et les chenilles sont en aluminium, ces dernières possèdant en outre un revêtement en caoutchouc vulcanisé qui réduit les frottements et le bruit. Cependant, ces chenilles se sont révélées impropres au service et devront être remplacées à l’avenir.

La motorisation est fournie par un moteur extrêmement novateur mais capricieux et difficile à mettre au point, le V8X-1500 hyperbar à huit cylindres en V turbocompressé. Il intégre une turbine à gaz chargée d'alimenter le premier étage du compresseur et éventuellement le système électrique quand le moteur est arrêté. Cette combinaison permet des accélérations époustouflantes pour un char puisqu'il peut accélérer de 0 à 32 km/h en cinq secondes, d'autant que le moteur diesel est presque aussi silencieux qu’une turbine. Les problèmes subis par les premiers Leclerc sont venus de la gestion électronique de ce moteur, entre autres de capteurs, mais ils semblent résolus dorénavant. L'échappement des gaz sur l'arrière gauche de la caisse est refroidi pour éviter une trop grande signature thermique. La transmission est du type automatique hydromécanique avec cinq rapports avant et deux arrière. Le freinage est aussi très puissant avec un ralentisseur hydrodynamique aux grandes vitesses et deux freins à disque sur les barbotins, auxquels s’ajoute un frein de parc mécanique. Les réservoirs ont une capacité de 1 300 litres et sont utilisés comme éléments de protection du char. Un système de ravitaillement à haute pression permet leur remplissage en deux minutes. Deux bidons supplémentaires de 200 litres, largables en urgence, sont montés à l’arrière de la caisse, ils ne peuvent être utilisés au combat car ils limitent le débattement de la tourelle.


Le viseur chefLe pilote prend place à l’avant gauche de la caisse par une petite trappe difficile d’accès car placée juste au-dessous de la mitrailleuse coaxiale. Il dispose de trois épiscopes (deux latéraux avec dégivrage et un central, tous équipés de lave-glace). L'épiscope central est équipé d'un « I.L » (intensificateur de lumière) autorisant un pilotage nocturne. Le char se manœuvre par le biais d'un volant central accompagné, à sa droite, d'un levier de vitesse permettant l'inversion de la marche du tank et, à sa gauche, de divers indicateurs tels que la vitesse du char, le régime moteur, sa température ou encore le carburant restant. Le pilote dispose sur l’épiscope central d'un indicateur de position de la tourelle, et pour plus de précision d’un petit miroir braqué sur la partie numérotée du puits de celle-ci, lui permettant de tenir compte de la position du canon lors du déplacement. À la droite du pilote se trouve un barillet contenant dix-huit obus et des réservoirs de carburant.

Grâce à l'emploi d'un chargeur automatique, la tourelle est remarquablement petite. Sa surface avant est de 1,6 m², soit 0,5 de moins que le Leopard 2. A l’arrière de celle-ci se trouve le chargeur automatique à chaîne embarquant vingt-deux obus, rechargeable par une trappe sur l’arrière du toit ou par une trappe interne derrière le tireur (opération réalisée en 8 minutes seulement).

Le chef de char est sur la gauche du canon et le tireur sur la droite. Tous les deux disposent du même palonnier de commande électrique, leur permettant de pointer et tirer avec les armes de bord. On trouve huit boutons sur le palonnier. Ce dernier peut opérer selon un mode spécial dit tachymétrie rendant possible la prédiction de la position future de la cible en fonction de sa vitesse. Le viseur du tireur (VTI) possède un grossissement en voie jour de 3,3 en grand champ, un de 10 fois en petit champ et une voie nuit avec la caméra thermique. (grossissement ×3 ×10 et ×20 en fonction zoom). Le chef de char dispose en plus d'un viseur indépendant avec, lui aussi, deux voies (jour ×2,5 et ×10 ; nuit ×2,5) et huit épiscopes disposés autour de son écoutille, lui permettant le repérage des objectifs.

Le canon embarqué est un CN120-26 fabriqué par Giat. De calibre 120 mm à âme lisse et d'une longueur de 52 calibres, il est chambré pour tirer les munitions standards de l'OTAN à douilles combustibles. La masse totale du canon est de 3,5 t. Les munitions normales antichars sont :

l'obus flèche (OFL) LKE1 développé conjointement avec l'Allemagne (désignation allemande DM43), qui est tiré à la vitesse de 1790 m/s ;
l'obus explosif à charge creuse (OECC) à vitesse initiale de 1100 m/s.
L'armement est complété par une mitrailleuse coaxiale de 12,7 mm et une mitrailleuse de 7,62 sur la tourelle pour l’autodéfense antiaérienne. Le blindage est du type modulaire, ce qui permet son remplacement rapide après une bataille et une évolution quand de nouveaux types de protection apparaissent.

Avion Rafale





Le Dassault Rafale, est un avion militaire français multirôles conçu par les Avions Marcel Dassault-Bréguet Aviation (AMD-BA) et produit par Dassault Aviation. Cet ambitieux programme d'uniformisation des Armées françaises vise, à l'horizon 2025-2030, à remplacer les 5 types d'aéronefs en service dans l’Armée de l’air et la Marine nationale françaises.

Hélicoptère Apache






Une génération après l'annulation du Lockheed AH-56A Cheyenne (premier hélicoptère d'escorte et d'attaque armé au monde), le AH-64 fut choisi par l'US Army comme futur hélicoptère d'attaque standard en décembre 1976, à la suite d'un concours d'évaluation qui le mit aux prises avec le Bell YAH-63 équipé d'un train tricycle et logeant le pilote devant le copilote-canonnier. Le contrat de développement de base comprenait également le Chain Gun, un canon léger (de calibre 30 mm, dans ce cas) doté d'une culasse rotative sans verrou. En 1977, commença la mise au point de l'avionique de pointe. Des systèmes électro-optiques et de commande des armes, progressivement montés sur trois nouveaux prototypes, que suivirent bientôt trois autres -- sous la désignation de Total System Aircraft -- qui prirent l'air au début de 1980. Le milieu de 1981 vit s'achever 56 mois de travaux de mise au point et la décision de mise au point en fabrication doit être prise incessamment. Hugues est chargé des rotors et des éléments dynamiques, tandis que Teledyne Ryan fabrique la plus grande partie du reste de la cellule (fuselage, ailes, nacelles des moteurs, compartiment de l'avionique, verrière et queue). L'ensemble de la structure est conçu pour supporter les coups des munitions de tous types jusqu'au calibre 32 mm. Les pales principales, par exemple, comporte cinq longerons en acier inoxydable, un renfort structurel en tubes de fibres de verre, un revêtement stratifié en acier inoxydable et une section arrière composite, le tout collé ensemble. Les principaux capteurs sont un PNVS (système de vision nocturne pour le pilote) et un TADS (système d'acquisition et de désignation d'objectif) conjointement élaborées par Martin Marietta et Northrop. Chacun des deux membres d'équipage dispose d'un IHADSS Honeywell (casque et système de visée intégrés) et peut, en cas d'urgence, piloter l'appareil et commander les armes. Le viseur de nez comprend un FLIR jour/nuit (infrarouge à vision vers l'avant), un télémètre-désignateur laser et un système de poursuite a laser.